CBD et conduite en France : un risque pour votre permis ?
Publié le : 31 mai 2025
Dans l’univers raffiné du CBD, où excellence botanique et savoir-faire artisanal se rencontrent, une question cruciale demeure : peut-on savourer les bienfaits du CBD tout en conservant son permis de conduire en France ? Malheureusement, la législation actuelle impose une vigilance extrême, même pour les consommateurs les plus avertis.

Une législation sans nuance : CBD et THC traités à l'identique
En France, la loi ne distingue pas entre le THC, substance psychotrope, et le CBD, non euphorisant. Ainsi, la présence de THC, même en infime quantité, dans l'organisme d'un conducteur constitue une infraction pénale. Les produits à base de CBD, bien que légaux s'ils contiennent moins de 0,3 % de THC, peuvent néanmoins entraîner un test salivaire positif. La Cour de cassation a confirmé en 2023 que la consommation de CBD ne constitue pas une excuse légale en cas de détection de THC lors d'un contrôle routier.
Tests salivaires : une précision à double tranchant
Les forces de l'ordre utilisent des tests salivaires, tels que le Dagger 3000, pour détecter la présence de THC. Ces tests sont sensibles et peuvent détecter des traces de THC plusieurs jours après la consommation, même occasionnelle, de CBD. De plus, des études ont révélé un taux de faux positifs d’environ 10 %, exposant ainsi des conducteurs à des sanctions injustifiées.
Sanctions sévères : une élégance mise à l'épreuve
En cas de test positif, les conséquences sont lourdes : retrait de six points sur le permis, amende pouvant atteindre 4 500 euros, suspension ou annulation du permis, voire peine d'emprisonnement. Même une contre-expertise sanguine, bien que possible, ne garantit pas l’annulation de ces sanctions, surtout si des traces de THC sont détectées. Et toute contestation entraîne automatiquement une procédure d’un an (pendant laquelle le permis est suspendu).

Précautions et alternatives : préserver son art de vivre
Pour les amateurs de CBD souhaitant éviter tout risque, il est conseillé de :
- Privilégier des produits avec un faible taux de THC.
- Éviter la conduite pendant plusieurs jours après consommation, même à faible teneur en THC.
- Se méfier des produits censés “nettoyer” la salive, souvent inefficaces et potentiellement dangereux (certains contiennent de l’alcool).
Chez Maison NASSOY-LE BARON, nous nous engageons à offrir des produits de CBD d'une pureté et d'une traçabilité exemplaires, alliant tradition artisanale et exigence contemporaine. Notre sélection rigoureuse vise à garantir une expérience sensorielle raffinée, en harmonie avec les standards les plus élevés de qualité et de sécurité. Nous vous recommandons d’attendre plusieurs jours avant de conduire après consommation.
Le 11 avril 2025, le Conseil d’État a rejeté la requête de NORML France visant à clarifier la loi sur la conduite après usage de stupéfiants et à exclure le CBD des substances concernées.
Conclusion : une sophistication consciente
L'univers du CBD en France, bien que riche en promesses, exige une approche éclairée et responsable, notamment en matière de conduite. Il est essentiel de conjuguer plaisir et prudence, en s’informant des implications légales et en faisant des choix avisés. Ainsi, l’élégance de l’expérience CBD peut pleinement s’exprimer, sans compromettre la sécurité ni la légalité.

Sources :
- Cour de cassation, arrêt du 21 juin 2023
- Drogues Info Service : "CBD et test salivaire : forcément positif, forcément poursuivi"
- Europe 1 : "Cannabis : les limites du test salivaire"
- Drivecase : "Tout savoir sur la contre-expertise de drogue"
- Sénat : "Consommation de cannabidiol et conduite d'un véhicule"